«Il s’agit seulement d’une hypothèse», explique le chercheur Silvano Vinceti à l’agence de presse italienne ANSA, mais «il y a beaucoup d’indicateurs qui pointent vers le génie artistique» du peintre d’origine toscane.
Un autre spécialiste du travail de de Vinci, Carlo Pedretti, qui a étudié le tableau russe sur un nouveau programme d’analyse des œuvres d’art qu’il a lui-même créé, estime, dans le journal britannique Daily Mail que «lorsqu’on compare l’étude préparatoire du Louvre et la peinture russe, les points communs sautent aux yeux». Selon lui, le même artiste pourrait être à l’origine de Mona Lisa et de la peinture de Saint-Pétersbourg.
Les experts sont également intrigués par la similitude dans les couleurs des deux œuvres, qui sont examinées grâce à une technologie infra-rouge.
Plusieurs théories prétendent que Léonard de Vinci aurait peint plus d’une version de sa pièce maîtresse. Si les historiens pensent en majorité que l'artiste aurait travaillé sur la Joconde entre 1503 et 1517, ils ne s’entendent pas à l’unisson sur les dates auxquelles le tableau a été commandé et terminé. Quant à la femme au mystérieux sourire, il s’agirait de Lisa del Giocondo, l’épouse d’un marchand de soie de Florence.