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Les États-Unis contrôleront les réseaux sociaux des migrants pour y déceler des traces d'antisémitisme

Les autorités américaines vont scruter les comptes de réseaux sociaux des migrants à la recherche de contenus antisémites. La présence de tels contenus pourra entraîner un refus de prestations aux immigrés. Cette mesure vise à lutter contre l'extrémisme et le terrorisme antisémites.

Les autorités américaines commenceront à vérifier les comptes de médias sociaux des migrants pour y déceler des activités antisémites, ont annoncé les Services de la Citoyenneté et de l’Immigration des États-Unis (USCIS) sur leur site. Si un contenu antisémite est découvert, les États-Unis l'utiliseront comme « motif de refus des demandes de prestations aux immigrés ».

Les sanctions concernent « les étrangers qui postulent pour le statut de résident permanent légal, les étudiants étrangers et les étrangers affiliés à des établissements d’enseignement liés à des activités antisémites ».

L'USCIS précise que cette décision vise à protéger les États-Unis « des extrémistes et des étrangers terroristes, y compris de ceux qui soutiennent le terrorisme antisémite, des idéologies antisémites violentes et des organisations terroristes antisémites telles que le Hamas, le Djihad islamique palestinien, le Hezbollah ou Ansar Allah, alias les Houthis ».

« L’USCIS prendra en considération le contenu de médias sociaux indiquant qu’un étranger approuve, adopte, promeut ou soutient le terrorisme antisémite, des organisations terroristes antisémites ou d’autres activités antisémites, comme facteur négatif dans toute analyse discrétionnaire lorsque l’USCIS statue sur des demandes de prestations aux immigrés », stipule le site des Services de la Citoyenneté et de l’Immigration des États-Unis.

L'administration Trump se distingue par la sévérité de sa politique migratoire. Reuters a ainsi rapporté le 9 avril que les États-Unis prévoient d'infliger aux migrants une amende pouvant aller jusqu'à 998 dollars par jour après une décision d'expulsion s'ils ne quittent pas le territoire à temps. Cette mesure pourrait être appliquée pendant cinq ans, ce qui pourrait amener certains migrants à payer des amendes de plus d'un million de dollars.