Le 7 avril 2025, Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien, entame sa seconde visite aux États-Unis depuis le retour de Donald Trump au pouvoir en janvier.
Cette rencontre à la Maison Blanche, confirmée par les deux parties, intervient dans un contexte régional tendu et sous l’ombre de défis diplomatiques majeurs. Après une première visite en février axée sur le cessez-le-feu à Gaza, ce nouveau déplacement met en lumière l'évolution des priorités pour Israël et son allié américain.
17 % de tarifs douaniers
Selon le bureau de Netanyahou, plusieurs sujets brûlants domineront les discussions. D’abord, la question des otages : malgré la libération de certains captifs lors de la première phase du cessez-le-feu à Gaza en janvier, une cinquantaine d’Israéliens restent détenus par le Hamas. Le Premier ministre israélien, sous pression interne, insiste sur leur retour, tandis que Donald Trump, qui revendique un rôle dans le cessez-le-feu, pourrait pousser pour une solution définitive.
Ensuite, les relations israélo-turques seront évoquées. En Syrie, les tensions montent, Ankara soutenant des factions opposées à l’influence israélienne, notamment dans le Golan. Netanyahou pourrait chercher un appui américain face à cette rivalité. Le dossier iranien figure aussi à l’agenda. Trump, relançant sa politique de «pression maximale», vise à empêcher Téhéran d’accéder à l’arme nucléaire, un objectif partagé par Israël, qui redoute un Iran affaibli mais toujours menaçant.
Enfin, les tarifs douaniers imposés par Trump – 17 % sur Israël – suscitent des frictions. Benjamin Netanyahou plaidera pour un allègement, arguant des besoins sécuritaires d’Israël. Ce sommet illustre la solidité de l’alliance israélo-américaine, renforcée par l’amitié Trump-Netanyahou. Cependant, des divergences subsistent : Trump privilégie la paix régionale, tandis que Netanyahou, soutenu par sa coalition de droite, pourrait relancer le conflit à Gaza. Les discussions, prévues ce 7 avril, façonneront l’avenir du Moyen-Orient.