«On a dit à l’Irak que la décision américaine avait été prise et n’était pas négociable», a posté la chef du bloc parlementaire irakien Irada, Hanan Al Fatlawi, rapporte l’agence de presse irakienne IPA.
90 000 soldats saoudiens, émiratis, qataris et jordaniens, ainsi que 10 000 militaires américains pourraient être déployés dans les régions occidentales de l’Irak pour assurer le soutien logistique dans la lutte contre Daesh, a précisé la parlementaire qui affirme tenir ces informations de source sûre.
Elle explique en outre que cette question aurait été discutée le 27 novembre, lors de la rencontre entre le sénateur républicain américain, John McCain, et le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, au sein de l’état-major opérationnel américano-irakien en charge de la coordination des actions militaires contre Daesh.
Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, ainsi que le ministre de la Défense, Ashton Carter, ont déclaré que la question de l’envoi d’un nouveau groupe de militaires américains pour des opérations spéciales en Irak et en Syrie avait été discutée en «accord avec Bagdad», signale encore Hanan Al Fatlawi.
Même si, selon la parlementaire irakienne, Haïder al-Abadi, a exprimé sa perplexité après les déclarations de John McCain. Le premier ministre irakien s’est en effet félicité de cette assistance étrangère tout en faisant remarquer que le gouvernement irakien devait donner son accord au déploiement de forces étrangères dans le pays.