Un tremblement de terre d'une magnitude de 7,7 sur l'échelle de Richter a été enregistré en Birmanie à 9h21, heure de Moscou, a annoncé l'US Geological Survey. Au moins 1000 personnes sont mortes.
Le porte-parole de la junte, Zaw Min Tun, a lancé un appel aux dons de sang, nécessaires pour des victimes prises en charge à Mandalay, Naypyidaw et Sagaing. «Des centaines de blessés arrivent... Mais le bâtiment des urgences s’est également effondré», se désolent des membres du personnel en charge de la sécurité.
La capitale thaïlandaise, Bangkok, a également été dévastée : l'effondrement d'un immeuble de 30 étages a fait au moins trois morts et 81 autres personnes se sont retrouvées sous les décombres.
La junte birmane, qui a déclaré l'état d'urgence dans six régions (Sagaing, Mandalay, Magwe, le nord-est de l'Etat Shan, Naypyidaw et Pegu), a lancé un appel à l'aide humanitaire «aussi rapidement que possible», laissant penser qu'il pourrait s'agir d'une catastrophe de grande ampleur. Un peu plus tôt, l'Inde, par la voix de son premier ministre, Narendra Modi, s'est dite prête à offrir «toute l'assistance possible» à la Birmanie et à la Thaïlande.
De nouvelles secousses ont également été ressenties dans la province du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, où un séisme de magnitude 7,9 a été enregistré, selon l'Agence sismologique chinoise.
Le président russe Vladimir Poutine a présenté ses sincères condoléances au premier ministre de la Birmanie, Min Aung Hlaing, pour les conséquences tragiques du tremblement de terre dans les régions de ce pays.
La Birmanie est située dans l'une des régions du monde les plus actives sur le plan sismique. En 2011, un tremblement de terre de magnitude 6,8 dans l'est du pays a tué plus de 70 personnes et détruit des centaines de bâtiments. Les secousses avaient été ressenties au Bangladesh, au Vietnam et dans le sud de la Chine.