Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, estime qu'il existe «d'autres moyens de garantir la sécurité de l'Ukraine» après le cessez-le-feu, en dehors de «l'envoi de forces européennes». Rutte a déclaré lors d'une conférence de presse organisée à l'occasion d'une visite à Pristina le 11 mars.
«C’est bien que les Français et les Britanniques aient pris l’initiative de soulever la question des garanties de sécurité quand il y aura un accord de paix ou un cessez-le-feu en Ukraine. Une possibilité serait d’envoyer des troupes européennes en Ukraine, mais il peut y avoir d’autres moyens. Je pense que le président Trump a raison de dire qu’avant de maintenir la paix, il faut l’instaurer. Il n'y a pas encore de paix», a-t-il déclaré.
Le 7 mars, le Premier ministre italien Giorgia Meloni a proposé d'étendre l'article 5 de l'OTAN à l'Ukraine, ce qui pourrait être une alternative à son adhésion à l'alliance.
L'article 5 stipule que si un État membre de l'OTAN est victime d'une attaque armée, tous les autres États membres de l'Alliance de l'Atlantique Nord considéreront cet acte de violence comme une attaque armée contre tous les pays de l'OTAN.
«Je pense que cela constituerait une garantie de sécurité stable, durable et efficace, plus que certaines des propositions que je vois», a souligné le premier ministre italien.