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Le cousin de JD Vance a combattu aux côtés de Kiev, selon le Figaro

Nate Vance, le cousin de JD Vance, vice-président américain, a combattu aux côtés de l'Ukraine pendant plus de deux ans et en est reparti en janvier 2025, quelques jours avant l'investiture de Donald Trump, a rapporté Le Figaro. Selon le journal français, le point de vue de Nate sur le conflit diffère de celui de son cousin.

Nate Vance, cousin du vice-président américain JD Vance, a participé au conflit en Ukraine aux côtés des forces armées ukrainiennes pendant deux ans et demi dans l'unité Honor, un groupe de nationalistes ukrainiens apparu en 2014 lors de la révolution de Maïdan, qui a ensuite évolué en l'unité Da Vinci Wolves (les Loups Da Vinci), a rapporté Le Figaro le 9 mars. Selon le journal français, de 18 à 22 ans, Nate a servi dans les Marines américains, puis a travaillé pour une compagnie pétrolière.

En mars 2022, il s'est rendu à Lvov, une ville dans l'ouest de l'Ukraine, où il s'est ensuite engagé en tant que volontaire. «Ils [les forces armées ukrainiennes, ndlr] cherchaient n’importe qui ayant déjà tenu une arme dans les mains. C’était une formation des plus basiques. Beaucoup étaient si jeunes. Presque des enfants. C’était terrifiant», a-t-il indiqué au Figaro.

En janvier dernier, avant l'investiture de Trump et l'accession de son cousin à la vice-présidence, il est retourné aux États-Unis. Toutefois, Nate Vance ne partage pas la position de JD Vance sur l'Ukraine. «JD est un type bien, intelligent. Quand il critiquait l'aide à l'Ukraine, je me disais que c'était parce qu'il devait plaire à un certain électorat, que c'était le jeu de la politique. Mais ce qu'ils ont fait à Zelensky c'était une embuscade d'une mauvaise foi absolue», a-t-il précisé au journal français.

Nate Vance a également souligné au Figaro que pendant son séjour en Ukraine, il avait essayé à plusieurs reprises de contacter son frère. «Depuis l'Ukraine, joindre un sénateur n'est pas simple», a-t-il admis. Il lui a laissé plusieurs messages, mais ce dernier n'a jamais répondu.

Le ministère russe de la Défense a affirmé à plusieurs reprises que des mercenaires des États-Unis, du Royaume-Uni, de Géorgie, de Pologne et d'autres pays avaient été tués en Ukraine. Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a commenté en février dernier les instructions publiées par le ministère finlandais des Affaires étrangères à l'intention des Finlandais désireux de se battre aux côtés de l'Ukraine, affirmant que ce document reflétait la haine de ses auteurs à l'égard de leurs propres citoyens.

Quant à ceux qui sont venus se battre pour de l'argent, ils ont admis dans de nombreuses interviews que le commandement ukrainien ne coordonnait pas bien leurs actions et que les chances de survivre aux combats étaient faibles, car l'intensité du conflit est bien supérieure à celle des opérations militaires en l'Afghanistan et au Moyen-Orient, auxquelles ils étaient habitués.