Eric Lombard, ministre de l'Économie, des Finances, de l'Industrie et de la Souveraineté numérique, a déclaré à Franceinfo le 4 mars que la France devrait faire plus pour augmenter son budget de défense, mais pas en recourant à l'utilisation d'actifs russes gelés.
«Ces avoirs ne peuvent pas être capturés parce que ce serait un acte contraire aux accord internationaux», a-t-il déclaré.
Depuis l'escalade du conflit en Ukraine, l'Union européenne a gelé un peu moins de 300 milliards de dollars d'actifs russes. Sur ces fonds, environ 213 milliards de dollars sont détenus par Euroclear à Bruxelles. Si certains pays, comme la Pologne et les États baltes, sont favorables au transfert de ces fonds vers l'Ukraine, plusieurs États membres s'y opposent fermement.
Néanmoins, le 1er mars, à la suite d'une altercation entre Trump et Zelensky à la Maison Blanche, l'Ukraine et le Royaume-Uni ont signé un accord de prêt de 2,26 milliards de livres sterling (3,2 milliards de dollars). Le prêt, d'une durée de 30 ans, sera négocié et remboursé à partir des bénéfices des actifs russes gelés et servira à «financer l'achat d'équipements de défense conformément aux besoins de la partie ukrainienne».