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Suisse : 1 200 recrues exclues du service militaire pour avoir échoué aux contrôles de sécurité

Considérés comme présentant un risque pour eux-mêmes ou pour leur entourage, ces jeunes hommes ont été exlus de l'armée avant même d'intégrer l'école de recrues. La majorité d'entre eux était jugée proche de l'extrême droite.

«Depuis l'été 2011, tous les futurs soldats sont soumis à un contrôle de sécurité», explique la Tribune de Genève (TdG). L'objectif : écarter des armes et de l'entraînement toute personne dont le potentiel violent serait susceptible de dégénérer. 

En anticipant et en évaluant le potentiel de violence des recrues, l'armée vise à éviter les drames : en 2007, à Zurich-Höngg, un soldat avait tué une jeune fille de 16 ans qu'il ne connaissait pas avec son fusil d'assaut alors qu'elle attendait le bus. 

Par mesure de précaution, l'éviction se base sur des indices portant sur une éventuelle radicalisation et non sur des actes de violence.

Depuis, la légendaire prudence suisse a porté ses fruits : aucun nouvel incident majeur n'est à déplorer.

Notons que parmi les suspects, le djihadisme et l'islamisme sont minoritaires : seuls quatre cas avaient un lien avec ces idéologies radicales et aucun n'a eu de suites pénales, a précisé dimanche Christoph Brunner, porte-parole de l'armée cité par la Tribune de Genève