Le Royaume-Uni va annoncer le 24 février un «important train de sanctions» à l'encontre de la Russie, à l’occasion de l'entrée du conflit ukrainien dans sa quatrième année, a annoncé ce 23 février le chef de la diplomatie britannique, David Lammy.
Une intention rapportée, le 21 février, par le Telegraph. Celui-ci révélait par ailleurs que le Premier ministre britannique Keir Starmer pourrait également annoncer l'octroi d'une aide militaire supplémentaire à Kiev.
«Lundi, le Premier ministre profitera du troisième anniversaire» du début de l'opération militaire spéciale pour annoncer «une triple frappe», affirme le quotidien britannique.
Selon ce dernier, le plan de Keir Starmer «contraste fortement avec l'approche de Trump», qui a récemment qualifié Volodymyr Zelensky de «dictateur» et a accusé le Premier ministre britannique de ne pas avoir agi pour mettre fin au conflit en Ukraine.
«Nous avons toujours dit vouloir placer l'Ukraine le plus possible en position de force, que ce soit pour des négociations ou pour la poursuite des hostilités», a déclaré une source gouvernementale britannique de haut rang, citée par le Telegraph. Le quotidien souligne que «le nouveau programme de soutien de Starmer risque de frustrer la Maison Blanche», à l'heure où Washington tente de régler diplomatiquement le conflit.
Soutien à l'Ukraine : Macron persiste et signe
Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer se rendront respectivement les 24 et 27 février aux États-Unis pour rencontrer Donald Trump. Parallèlement, la France et l'Estonie vont organiser une réunion des ministres européens de la Défense le 24 février pour discuter des moyens d'accroître le soutien à l'Ukraine.
La Russie estime que les livraisons d'armes à l'Ukraine entravent le règlement du conflit, impliquant directement les pays de l'OTAN.
Les responsables russes ont à maintes reprises déclaré que toute cargaison d'armes destinée à Kiev était une cible légitime pour l'armée russe. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, estime que les États-Unis et l'OTAN sont directement impliqués dans le conflit, non seulement par leurs fournitures d'armement, mais également par la formation apporté aux militaires ukrainiens.