«Aujourd'hui, le président Donald J. Trump a signé un mémorandum présidentiel sur la sécurité nationale (NSPM) rétablissant une pression maximale sur le gouvernement de la République islamique d'Iran, refusant à l'Iran toute voie vers une arme nucléaire et contrant l'influence maligne de l'Iran à l'étranger», a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué.
Celui-ci a été publié le 4 février, quelques heures avant la rencontre à Washington entre Donald Trump et Benjamin Netanyahou.
Le texte stipule que «l’Iran devrait se voir refuser l’arme nucléaire et les missiles balistiques intercontinentaux», que «le réseau terroriste iranien doit être neutralisé» ou encore que «le développement agressif de missiles par l’Iran, ainsi que d’autres capacités d’armes asymétriques et conventionnelles, doit être contré».
Ce décret ordonne au Trésor américain d'exercer «une pression économique maximale sur le gouvernement iranien, notamment en sanctionnant ou en imposant des mécanismes d’application à ceux qui agissent en violation des sanctions existantes», précisant que «la tolérance de l’administration précédente envers les menaces de l’Iran contre les citoyens et les entreprises américaines prend fin maintenant».
Trump laisse la porte ouverte à un dialogue
«L’Iran a été le principal sponsor du terrorisme et sa quête d’armes nucléaires menace le monde civilisé. Nous ne laisserons jamais cela se produire», a également affirmé le communiqué de la Maison Blanche.
Parallèlement au rétablissement d'une «pression maximale» sur Téhéran, Donald Trump n'est pas pour autant fermé à l'idée d'un dialogue avec le pays des mollahs. «J'aimerais avoir de bonnes relations, mais ils ne doivent pas avoir d'armes nucléaires. Ce sera très difficile s'ils insistent là-dessus», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre israélien, ajoutant que «beaucoup de personnes aux plus hauts niveaux en Iran ne veulent pas d'armes nucléaires».
Selon le Washington Post, un responsable israélien a confié qu'il n'était plus question d'une attaque contre l'Iran. «La nouvelle administration américaine a un autre objectif dans la région, qui nécessiterait la fin des combats», a-t-il indiqué, faisant référence à l'idée d'un accord régional incluant potentiellement une normalisation avec l'Arabie saoudite.