L'explosion dans le complexe résidentiel «Alyé Paroussa», au nord-ouest de Moscou, qui a tué Armen Sarkissian, chef de la Fédération de boxe de la République populaire de Donetsk et fondateur du bataillon «Arbat», qui entraînait des combattants volontaires, pourrait avoir été perpétrée par un terroriste kamikaze, ont indiqué les forces de l'ordre à l'agence d'information russe RIA Novosti.
Le corps d'un homme qui aurait été l'auteur de l'explosion, a été retrouvé sur les lieux. La version selon laquelle il s'agit d'un kamikaze est née du fait que l'engin était attaché au corps de cet homme, a rapporté RT citant des sources proches du dossier.
D’après les médias, après avoir vérifié les empreintes digitales du défunt dans les bases de données, l'enquête a établi qu'il était originaire d'Arménie et qu'il avait des antécédents judiciaires.
Une source proche de l'enquête a déclaré à Kommersant, quotidien russe, que, selon les conclusions préliminaires, l'explosion n'a pas été déclenchée par un engin explosif improvisé, comme il était supposé au début de l’investigation, mais par une mine militaire MOH-50. Il s'agit d'une mine antipersonnel à fragmentation, qui contient 700g d'explosifs et plus de 1 kg de billes métalliques, dont le rayon de destruction est de 50 mètres.
Dans la matinée du 3 février, une explosion s'est produite dans le complexe résidentiel «Alyé Paroussa», 2 personnes ont été tuées, 3 autres sont dans un état grave. Parmi les morts se trouve Armen Sarkissian, et vraisemblablement le kamikaze lui-même. L'enquête est en cours pour déterminer les causes de l’incident.