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MAE russe : la nature sanglante des agissements des soldats de Kiev dans la région de Koursk doit être présentée à l'ONU

Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a exhorté l’ONU et l’OSCE à exposer les crimes de guerre commis par les forces ukrainiennes dans la région de Koursk. Elle a insisté sur la nécessité de documenter ces atrocités, notamment les violences contre les civils vulnérables, et de les poursuivre devant les instances internationales.

La nature sanglante des actions des néo-nazis de Kiev dans la région russe de Koursk devrait être largement présentée à l'ONU et à l'OSCE, a indiqué la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, dans un commentaire relatif aux nouvelles données de l'enquête sur les atrocités des forces armées ukrainiennes commises dans le village de Rousskoïé Poretchnoïé du district de Soudja, dans la région de Koursk.

«Nous estimons que la nature sanglante des agissements des soldats de Kiev dans la région de Koursk doit être largement rendue publique sur les plateformes internationales, à savoir l’ONU, l’OSCE et leurs structures rattachées, et documentée par les représentants du Comité international de la Croix-Rouge», a-t-elle déclaré, avant de souligner que ces crimes devaient «faire l’objet de poursuites par les structures internationales de défense, y compris les organisations non gouvernementales». 

La porte-parole de la diplomatie russe a noté que les autorités russes disposaient déjà d’un ensemble exhaustif de preuves des opérations punitives menées par les néo-nazis contre les civils, protégés par plusieurs conventions internationales, notamment les dispositions contraignantes de la Quatrième Convention de Genève.

Elle a également nuancé qu’il fallait particulièrement souligner le caractère sélectif des répressions menées par les extrémistes à l’encontre des groupes les plus vulnérables de la population dans les territoires occupés, à savoir les personnes âgées. «Les images diffusées par le Comité d’enquête russe montrent clairement de graves crimes de guerre : mains liées par du ruban adhésif, signes de torture, hématomes causés par des coups, blessures par balles, corps de personnes mortes après des heures de maltraitance, preuves de viols et d’autres crimes sexuels», a-t-elle constaté.

La Direction des enquêtes militaires du Comité d'enquête russe a ouvert une procédure pénale à l'encontre de membres de formations armées ukrainiennes impliqués dans un acte terroriste contre des civils dans la région de Koursk.

Huit femmes violées avant d'être abattues par les néo-nazis ukrainiens

Sur la base des résultats de l'enquête, il est rapporté que les militaires des forces armées ukrainiennes de la 92e brigade, alors qu'ils se trouvaient dans le village de Rousskoïé Poretchnoïé du district de Soudja, dans la région de Koursk, ont assassiné 22 civils, huit femmes ayant été violées avant d'être abattues.

Dans un communiqué, le Comité d'enquête précise qu'entre le 28 septembre et le 24 novembre 2024, les forces armées ukrainiennes «ont tué 14 personnes, dont 11 hommes et trois femmes» et ont commis «des viols et des violences sexuelles sur huit femmes, qu'ils ont ensuite tuées». Les accusés ont déplacé les corps «des 22 citoyens tués dans les sous-sols des maisons privées du village de Rousskoïé Poretchnoïé», a précisé le Comité d’enquête russe.

Le ministère russe de la Défense a rapporté le 17 janvier que les troupes russes avaient libéré 63,2% du territoire occupé par les forces ukrainiennes dans la région de Koursk. «L'offensive des troupes russes se poursuit dans toutes les directions. L'ennemi subit des pertes significatives malgré le transfert de réserves supplémentaires», selon le communiqué.

La région de Koursk, voisine de l’Ukraine, est sous haute tension depuis qu’une tentative d’invasion ukrainienne y a été lancée le 6 août dernier. Cet assaut, selon les autorités russes, avait pour objectif de détourner et diviser les ressources militaires de la Russie, mais n'a pas atteint ses objectifs.