Volodymyr Zelensky est en partie responsable du début de l'opération spéciale russe en Ukraine, a déclaré le président américain Donald Trump dans une interview accordée à la chaîne Fox News le 24 janvier. «Zelensky, je vous le dis, veut arranger la situation maintenant. Pour lui, ça suffit. Il n'aurait pas dû laisser cela se produire non plus. Vous savez, il n'est pas un ange, il n'aurait pas dû laisser cette guerre commencer», a indiqué Donald Trump.
Donald Trump a également précisé que si un accord pour résoudre le conflit en Ukraine n'a pas été trouvé, c'est parce que «Zelensky a décidé de faire la guerre». Pour le président américain, les hostilités doivent prendre fin «immédiatement», car ce conflit a «dévasté» l'Ukraine.
Le 23 janvier, le président américain a déclaré qu'il entendait rencontrer Vladimir Poutine «immédiatement» et qu'il recevait des «signaux» indiquant que le dirigeant russe le souhaitait également. Dans le même temps, il a précisé que Volodymyr Zelensky l'avait informé de sa «volonté de conclure un accord» sur le règlement du conflit ukrainien.
Le 22 janvier, Donald Trump a proposé à la Russie deux voies pour mettre fin au conflit ukrainien : «Une facile et une dure». Dans le premier cas, Moscou doit accepter les conditions de Washington. «Mettons fin à cette guerre, qui n'aurait jamais commencé si j'avais été président !» a rapporté le chef d'État américain. Celui-ci assure ne pas vouloir «blesser la Russie», mais que si un accord n'était pas conclu, «il n'aurait d'autre choix que d'imposer des niveaux élevés de taxes, de droits de douane et de sanctions sur tout ce que la Russie vend aux États-Unis et à d'autres États membres», ce qui est la voie «dure».
Moscou a déclaré à plusieurs reprises qu'elle était prête à négocier avec Kiev. À l'été 2024, le président russe Vladimir Poutine a posé comme conditions à un cessez-le-feu le retrait des troupes ukrainiennes des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk ainsi que des régions de Zaporojié et de Kherson, ainsi que la reconnaissance de ces quatre régions et de la Crimée comme faisant partie intégrante de la Russie. Moscou a également exigé que l'Ukraine renonce à adhérer à l'OTAN et que les sanctions internationales soient levées.