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Guerre à Gaza : un accord «sur le point» d'être conclu, affirme Biden

Un projet d'accord a vu le jour à Doha entre Israël et le Hamas pour arracher un accord avant l'investiture de Donald Trump le 20 janvier prochain. La proposition stipule que le groupe islamiste devra libérer 33 otages en échange d'environ 1 000 prisonniers palestiniens.

Dans l'après-midi du 13 janvier, un projet d’accord a été transmis au Hamas par la délégation israélienne à Doha pour conclure un cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne et libérer les otages israéliens toujours aux mains du groupe islamiste.

«Il semble que nous nous dirigions vers un accord. Israël s’est montré très souple ces derniers jours sur un certain nombre de questions», a déclaré un responsable israélien, cité par le journaliste Barak Ravid, très au fait des pourparlers.

La proposition a déjà été acceptée par l'Égypte, le Qatar et les États-Unis qui ont le rôle de médiateur. Quelques heures après l’envoi du projet d’accord, le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, a affirmé auprès de Bloomberg que Washington exerçait une pression considérable sur le groupe palestinien pour le pousser à accepter l’accord. 

Dans un discours sur son bilan diplomatique, également le 13 janvier, le président américain sortant Joe Biden a affirmé qu'un accord était «sur le point» d'être conclu.

Vers une libération de 1000 prisonniers palestiniens

Les responsables diplomatiques israéliens ont annoncé dans la soirée du 13 janvier être entrés dans «les phases avancées des négociations» avec le Hamas, a rapporté le média I24 qui précise que dès l'entrée en vigueur de l'accord le groupe islamiste palestinien libérera trois otages.

Selon les clauses de la proposition d'accord, la première étape doit permettre la libération de 33 otages «humanitaires» en 42 jours. Toujours selon la même source, la libération s'accompagnera d'un retrait des forces israéliennes des zones peuplées de l'enclave palestinienne.

De surcroît, chaque soldat libéré se fera en échange de la libération de 50 prisonniers palestiniens. Un détenu s'échangera contre 30 prisonniers palestiniens. Au total, environ 1000 prisonniers palestiniens devront être libérés. 

Un accord qui ne semble pas satisfaire les positions du ministre des Finances Bezalel Smotrich et son collègue à la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir.