Dans la dernière ligne droite avant l'investiture de Donald Trump le 20 janvier prochain, Joe Biden et Benjamin Netanyahou se sont entretenus au téléphone pour aborder les négociations sur la libération des otages encore à Gaza.
Selon un communiqué du 12 janvier de la Maison Blanche, les deux hommes «ont discuté des négociations en cours à Doha en vue d'un cessez-le-feu et d'un accord de libération des otages sur la base de la proposition d'accord du 27 mai 2024 décrite par le président l'année dernière et approuvée à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies».
Joe Biden a en outre évoqué «les changements fondamentaux intervenus dans la région à la suite de l'accord de cessez-le-feu au Liban, de la chute du régime Assad en Syrie et de l'affaiblissement du pouvoir de l'Iran dans la région», en insistant sur «la nécessité immédiate d'un cessez-le-feu à Gaza et du retour des otages, avec une augmentation de l'aide humanitaire rendue possible par l'arrêt des combats dans le cadre de l'accord».
Branle-bas de combat avant l'arrivée de Trump
La chaîne saoudienne Al-Arabiya, citant plusieurs sources, a indiqué ce 13 janvier que les négociations faisaient des «progrès tangibles». Les pourparlers ont lieu du 12 au 13 janvier à Doha, réunissant notamment le chef du service israélien de renseignement extérieur (Mossad), David Barnea, et le chef du service de sécurité intérieure (Shin Bet), Ronen Bar.
La chaîne américaine arabophone El-Hora a pour sa part fait savoir, citant des sources gouvernementales israéliennes, que Benjamin Netanyahou avait «exercé des pressions» sur son gouvernement pour que tous les ministres acceptent le prochain accord afin d'éviter les tensions avec la future administration de Donald Trump.
Le nouveau président américain a pour sa part réitéré sa menace à l'encontre du Hamas, martelant que les otages devaient être libérés avant sa prise de fonction le 20 janvier. Pour l'heure, 94 otages sont encore dans l'enclave palestinienne dont 34 ont été annoncés morts par l'armée israélienne.