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Attaque contre le marché de Noël de Magdebourg : le bilan s’alourdit à 5 morts et 200 blessés

Au lendemain de l’attaque à la voiture-bélier, survenue sur le marché de Noël de la ville allemande de Magdebourg, le bilan a été revu plusieurs fois à la hausse, s’établissant désormais à cinq morts, dont un enfant, et 200 blessés.

Le nombre de victimes de l’attaque du marché de Noël de Magdebourg est désormais de 205, dont cinq morts, a déclaré ce 21 décembre le procureur Horst Walter Nopens. Juste avant, l’adjoint au maire de la ville avait précisé qu’un enfant de 9 ans et quatre adultes avaient été tués.

«Il n’y a qu’un seul auteur», a insisté auprès de la presse Horst Walter Nopens, renvoyant aux «informations chaotiques» qui ont circulé «en particulier sur les réseaux sociaux» dans la foulée de l’attaque. Celui-ci a précisé que le parquet allait requérir l’inculpation du suspect pour cinq meurtres et «200 tentatives d’homicide».

Quant aux motivations du suspect, le procureur a déclaré que l’enquête se poursuivait, mais qu’«il semble que le crime pourrait avoir comme arrière-plan un mécontentement à l'égard de la manière dont les réfugiés d'Arabie saoudite sont traités en Allemagne».

En milieu de journée, en marge de la visite du chancelier allemand Olaf Scholz sur les lieux de la tragédie, le Premier ministre de Saxe-Anhalt, Reiner Haseloff, avait rehaussé le nombre de morts à cinq. Un nombre également évoqué par Olaf Scholz, qui a alors fait part de «plus de 200 personnes blessées, dont une quarantaine très grièvement».

Accompagnant le chancelier sur les lieux du drame, la ministre allemande de l’Intérieur, Nancy Faeser, a déclaré que l’auteur présumé de l'attaque, un médecin d'origine saoudienne, était «islamophobe».

Dans la matinée, les médias allemands avaient relayé un nouveau bilan d’au moins quatre morts, 41 blessés graves et 78 plus légèrement. La veille au soir, celui-ci s’établissait à deux morts et 68 blessés.

Dès l’annonce de la tragédie, de nombreux dirigeants et chancelleries à travers le monde, incluant la France, les États-Unis, la Russie, mais encore l’Arabie saoudite et l’Irak, ont condamné l’attaque.