Malgré le cessez-le-feu entre le Hezbollah et l'armée israélienne, la fin des combats au Liban et la chute de Bachar el-Assad, les rebelles yéménites continuent de viser des cibles israéliennes. Washington a répliqué en frappant un site militaire des Houthis.
Le 16 décembre, «les forces du Commandement central américain (CENTCOM) ont mené une frappe aérienne de précision contre une installation de commandement et de contrôle clé exploitée par les Houthis soutenus par l'Iran dans le territoire contrôlé par les Houthis à Sanaa, au Yémen», a déclaré le communiqué du Centcom.
Des Israéliens se blessent en se précipitant aux abris
«L'installation ciblée était une plaque tournante pour la coordination des opérations houthis, telles que les attaques contre les navires de guerre et les navires marchands de la marine américaine dans le sud de la mer Rouge et dans le golfe d'Aden», est-il précisé dans le communiqué.
Selon I24, les États-Unis ont frappé le «bunker» des Houthis à Sanaa et Israël envisagerait prochainement de mener des raids sur le Yémen.
Peu de temps avant la frappe américaine, les Houthis ont annoncé avoir mené une opération contre une cible militaire israélienne, dans la région occupée de Jaffa, via un missile balistique hypersonique de type «Palestine 2». Le porte-parole des Houthis Yahya Saree a souligné que les forces armées «continuent de mener leurs opérations militaires et de frapper toutes les cibles appartenant à l'ennemi israélien dans les territoires occupés», précisant qu'elles continueront tant qu'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ne sera pas acté.
Les sirènes ont été déclenchées dans une grande partie du centre d’Israël. Des blessés ont été signalés à Tel Aviv, Petah Tikvah, Kfar Saba, Holon et au carrefour Em HaMoshavot. Le service de secours du Magen David Adom (MDA) a indiqué avoir pris en charge cinq blessés légers qui ont couru se mettre à l’abri lorsque les sirènes d’alerte ont retenti lors de l'attaque de missiles en provenance du Yémen.