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«Notre modèle économique est vraiment coincé», estime le vice-chancelier allemand

Répondant à une question sur l'impact de l'absence de gaz russe bon marché, Robert Habeck a admis que le modèle économique allemand était coincé. Il a critiqué les fermetures de marchés par les États-Unis et la Chine, nuisibles à l'industrie automobile allemande, et a pointé le manque d'investissements par l’Allemagne dans différents domaines.

Le vice-chancelier et ministre allemand de l'Économie et de la Protection du climat, également candidat à la chancellerie pour le parti des Verts, Robert Habeck, a reconnu que le modèle économique de son pays était dans une impasse. «De toute façon, notre modèle économique est vraiment coincé», a-t-il déclaré dans une interview accordée au journal allemand Bild am Sonntag, en répondant à une question sur l'arrêt de fonctionnement du modèle économique allemand sans le gaz russe bon marché.

Par ailleurs, Robert Habeck a souligné que l'Allemagne était un pays exportateur qui avait besoin de marchés ouverts. «[Le président élu des États-Unis] Donald Trump ferme des marchés, la Chine ferme des marchés, en promouvant partout ses voitures électriques. C'est l'un des problèmes sérieux de l'industrie automobile allemande», a remarqué le vice-chancelier allemand.

Selon lui, le fait que l'Allemagne n'investisse pas depuis de nombreuses années dans l'infrastructure, les conditions fiscales et la main-d'œuvre qualifiée a également un impact négatif. «Nous avons vraiment un problème d'attractivité [de l'Allemagne] comme lieu d'affaires, mais il est possible de le résoudre», a-t-il conclu.

Actuellement, l'économie germanique est en chute libre. Les experts de la Banque fédérale allemande (Bundesbank) ont prédit une contraction de 0,2% du PIB du pays cette année et une croissance minimale de 0,2% en 2025. En novembre, l'inflation dans le pays a accéléré, atteignant 2,2% en glissement annuel. Le taux d'inflation a augmenté pour le deuxième mois consécutif.