Une «avalanche d'aide militaire et de nouvelles sanctions radicales contre la Russie», telle est la «stratégie de dernière minute» que la Maison Blanche a mise sur pied afin de «renforcer la position» militaire de l'Ukraine, a dépeint ce 6 décembre The Guardian.
Le quotidien britannique rapporte que le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, a rencontré la veille «pendant une heure» le chef du bureau présidentiel ukrainien, Andriy Yermak.
Au cours de cette rencontre, révèle la même source, le conseiller de Joe Biden a promis «des centaines de milliers de munitions d'artillerie supplémentaires, des milliers de roquettes et des centaines de véhicules blindés d'ici la mi-janvier».
En outre, les États-Unis se seraient engagés à former pour Kiev de nouvelles troupes, dans des camps situés en dehors du territoire ukrainien, afin d'aider le pays à faire face à la pénurie de personnel. Une promesse qui s'accompagnerait d'un «prêt» de 20 milliards de dollars financé par les avoirs russes gelés.
Aide à l’Ukraine : une administration Biden jusqu’au-boutiste
Citant un porte-parole du Conseil de sécurité nationale, l'agence Bloomberg a de son côté résumé une rencontre dédiée à l'aide militaire américaine, à la «pression économique exercée» sur la Russie ainsi qu'à la «pénurie de main-d'œuvre» dans les forces ukrainiennes.
Depuis la défaite de la vice-présidente et candidate démocrate à la Maison Blanche, lors des présidentielles du 5 novembre, l'administration Biden a non seulement entrepris d'épuiser toutes les aides financières et militaires possibles, mais a également pris plusieurs décisions de nature escalatoire.
Parmi ces dernières figurent les feux verts de Joe Biden aux tirs de missiles longue portée américains dans la profondeur du territoire russe ainsi que la livraison de mines antipersonnelles.
«Il est évident que l'administration sortante à Washington a l'intention de prendre des mesures pour continuer à jeter de l'huile sur le feu et à provoquer une nouvelle montée des tensions», avait notamment dénoncé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.