À l’approche de la fin du mandat présidentiel de Joe Biden, son administration redouble d’efforts pour soutenir Kiev. «Le président a demandé à son équipe d’utiliser pleinement tous les fonds disponibles pour la défense de l’Ukraine» a déclaré le conseiller à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, dans un communiqué diffusé par la Maison Blanche, le 2 décembre.
Celui-ci a notamment annoncé une aide militaire d'un montant de 725 millions de dollars, précisant que Joe Biden avait demandé au Pentagone d'acheminer «rapidement» en Ukraine le matériel concerné. «D’ici la mi-janvier, nous livrerons des centaines de milliers d’obus d’artillerie supplémentaires, des milliers de roquettes supplémentaires et d’autres capacités essentielles pour aider l’Ukraine à défendre sa liberté et son indépendance» a-t-il ajouté
Le conseiller à la sécurité nationale a également évoqué des sanctions supplémentaires à venir contre Moscou. «Nous avons déjà imposé de sérieuses sanctions contre le secteur financier russe, qui seront suivies de nouvelles sanctions», a-t-il affirmé.
Ces livraisons incluent, selon le Département d'État américain, des missiles pour les systèmes NASAMS et Stinger, des munitions anti-drones, des obus d’artillerie de 155 mm et des équipements antichars tels que les HIMARS et Javelin ainsi que des mines antipersonnel «non persistantes», dont l'approbation du transfert par la Maison Blanche avait été rapporté le 20 octobre par le Washington post.
«Le président s’est engagé à placer l’Ukraine dans la meilleure position possible et nous continuerons à poursuivre cette stratégie», a souligné Sullivan, après avoir notamment rappelé que le président américain sortant avait octroyé à Kiev son feu vert pour tirer des missiles américains dans la profondeur du territoire russe, et ce malgré les multiples mises en garde de Moscou qui répéte que de telles attaques changeront «considérablement l’essence et la nature même du conflit».