Le consulat de l'Iran à Alep a été attaqué par des terroristes ce samedi 30 novembre, a annoncé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la République islamique (Iran), Esmaeil Baghaei. Un ancien affilié local d'Al-Qaïda, organisation terroriste interdite en Russie, a lancé une offensive majeure contre la ville cette semaine. Le diplomate a souligné que l'Iran «fera en sorte que les responsables de cette attaque soient jugés, tant sur le plan juridique qu'international». Esmaeil Baghaei a ajouté que le consul général de l'Iran et tous les membres du personnel diplomatique actuellement à Alep sont indemnes.
Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a eu une conversation téléphonique avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi. Le dernier a qualifié l'attaque terroriste en Syrie de «conspiration israélo-américaine» et a exhorté la Russie et les pays du Moyen-Orient à travailler ensemble pour la neutraliser.
Le 28 novembre, des groupes armés de l'«opposition syrienne» ont lancé une offensive majeure contre les forces gouvernementales dans l'ouest de la province d'Alep.
Le 29 novembre, les terroristes sont entrés dans plusieurs quartiers d'Alep. Le groupe djihadiste Hayat Tahrir-al-Sham, considéré comme une organisation terroriste par la Russie, a affirmé avoir pris le contrôle de 400 kilomètres carrés de terrain dans les provinces d'Alep et d'Idlib et s'être emparé d'armes lourdes et d'autres équipements de l'armée syrienne.
Les forces gouvernementales ont depuis stoppé l'avancée du groupe terroriste, les forces aériennes russes et syriennes ayant lancé des frappes contre les djihadistes au cours des derniers jours. L'armée arabe syrienne a également affirmé que les frappes avaient infligé des pertes dévastatrices aux terroristes.
Moscou a qualifié cette offensive terroriste d'«attaque contre la souveraineté de la Syrie dans la région» et a exhorté Damas à y rétablir «l'ordre dès que possible».