Dans un communiqué publié ce 17 novembre sur X, le ministre indien de la Défense Rajnath Singh a annoncé le succès du test d’«un missile hypersonique à longue portée». Selon cette même source, le test a été réalisé depuis l’île du docteur Abdul Kalam, sur la côte Est du pays.
«Il s’agit d’un moment historique et cette réalisation importante a placé notre pays dans le groupe des nations disposant de capacités dans des technologies militaires aussi critiques et avancées», a-t-il ajouté, félicitant l’Organisation de recherche et développement pour la défense (DRDO), l’agence gouvernementale responsable du développement des technologies militaires.
Cet essai en vol a eu lieu le 16 novembre, a précisé quelques minutes plus tard le bureau de Rajnath Singh, diffusant une vidéo de l’essai.
Selon la presse indienne, ce missile pourrait transporter plusieurs charges utiles et aurait une portée dépassant les 1 500 kilomètres.
Le 10 novembre, des sources proches de la Défense avaient rapporté à l'agence de presse ANI, basée à New Delhi, que l'Inde s'apprêtait a tester un missile «balistique antinavire d'une portée de frappe de plus de 1 000 kilomètres».
Les missiles hypersoniques sont des armes évoluant à plus de cinq fois la vitesse du son. Une catégorie dans laquelle se classent les missiles balistiques. Toutefois, grâce à leur trajectoire imprévisible, ces missiles sont présentés comme impossibles à intercepter par des défenses anti-aériennes.
Avec le Kinjal («poignard»), entré en service en 2017, la Russie a pris une longueur d'avance dans ce domaine.