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Donald Trump réélu : Volodymyr Zelensky paniqué réclame les milliards des actifs russes gelés

Volodymyr Zelensky, inquiet après la réélection de Donald Trump, a demandé lors d'un sommet européen que les 300 milliards d'euros d'actifs russes gelés soient remis à l'Ukraine. Il a critiqué l'Europe pour sa dépendance envers les États-Unis et son manque de résolution.

Lors du sommet de la Communauté politique européenne, Volodymyr Zelensky, homme politique ukrainien dont le mandat présidentiel a pris fin en mai 2024, s'est montré manifestement alarmé par la récente victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines. Il a demandé sans prendre de gants que l'Ukraine puisse disposer des 300 milliards d'euros des actifs russes gelés. Dans son discours, il a également pressé l'Europe de «prendre des décisions fortes» et de ne plus dépendre des États-Unis.

«Peut-être pouvons-nous décider nous-mêmes de ce que nous allons faire de cet argent?», a lancé Zelensky, en insistant sur le fait que cette manne financière devrait servir à renforcer la production d'armes en Ukraine. «Ces fonds ont déjà été gelés, il s’agit d’argent bien concret. Ce n’est pas la peine de parler de l’Amérique, d’ailleurs. Pas besoin. Tout cet argent se trouve ici, en Europe. Pouvons-nous arrêter de nous tourner uniquement vers l’Amérique ?», a-t-il déclaré, critiquant l'attitude de l'Europe, qu'il a qualifiée de peu résolue et de timorée, accentuant ainsi les tensions lors du sommet.

Résolument critique sur le manque de résolution des Européens, le discours de Zelensky ne figurait pas dans les retransmissions officielles du sommet et n'a été diffusé que sur des chaînes de télévision ukrainiennes.

En écho à cette situation, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a remarqué : «Les élections américaines ont clos un chapitre et en ont ouvert un nouveau». Viktor Orban a souligné que l'Occident commençait à être las de soutenir financièrement l'Ukraine, ajoutant que «de toute évidence, les esprits et les idées changent également en Europe. C'est la vie». Il a exprimé sa conviction que la victoire de Donald Trump pourrait signaler une accélération vers la fin du conflit entre la Russie et l'Ukraine, marquant un tournant potentiel dans l'approche internationale de cette crise.