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Donald Trump rappelle des propos menaçants tenus auparavant à Vladimir Poutine en cas d'attaque contre l'Ukraine

Donald Trump, candidat républicain à la présidence, a rappelé avoir auparavant menacé Vladimir Poutine de frapper Moscou en cas d'attaque contre l'Ukraine, selon le quotidien américain Wall Street Journal. Ces échanges surviennent en pleine campagne présidentielle américaine.

L'ancien président des États-Unis et candidat à la présidence pour le parti républicain, Donald Trump, a révélé qu'il avait menacé il y a quelques années de frapper Moscou si le président russe Vladimir Poutine lançait une attaque contre l'Ukraine. Cette déclaration a été faite lors d'une interview accordée au quotidien américain Wall Street Journal le vendredi 18 octobre.

Donald Trump, candidat à la présidence pour le parti républicain, a affirmé avoir eu des discussions directes et franches avec Vladimir Poutine, lui disant : «Vladimir, si tu t'attaques à l'Ukraine, je vais te frapper si fort que tu ne le croiras pas. Je vais frapper en plein cœur de Moscou... Nous sommes amis. Je ne veux pas le faire, mais je n'ai pas le choix». Selon Donald Trump, Vladimir Poutine aurait réagi avec incrédulité à cette menace.

Donald Trump aurait également ajouté : «je vais arracher ces foutus dômes de ta tête», une déclaration qui aurait apparemment fait allusion à la résidence de Vladimir Poutine au Kremlin.

La relation entre les deux dirigeants a toujours été l'objet de spéculation intense. Bob Woodward, journaliste américain, a indiqué que Donald Trump et Vladimir Poutine auraient eu plusieurs conversations téléphoniques après la fin du mandat de Donald Trump, bien que cette affirmation ait été niée par les deux camps.

Les autorités russes répondent aux déclarations de Trump

Dmitri Medvedev, ancien président de la Russie, et vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, a répondu  : « À de telles paroles, il n'y a qu'une seule réponse — Vous recevrez un coup sur ce foutu Washington. Mais en général, les relations avec lui sont chaleureuses».

Dmitri Peskov, porte-parole du président russe Vladimir Poutine, a répondu aux allégations de Donald Trump, soulignant que le Kremlin préfère ne pas rendre publics les contenus des discussions de haut niveau, ajoutant que certains dirigeants ne partagent pas cette réserve et ne maintiennent pas «l'hygiène informationnelle» nécessaire.

Donald Trump insiste sur le fait que s'il avait été président, le conflit en Ukraine «n'aurait jamais eu lieu» et promet de le résoudre en moins de 24 heures s'il est réélu. Son colistier, James David Vance, a évoqué la possibilité de débuter des négociations pour établir une zone démilitarisée, Kiev restant en dehors de l'OTAN.