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«Nous frapperons le Hezbollah sans merci, y compris à Beyrouth», martèle Netanyahou

Tsahal continuera à frapper sans relâche le Hezbollah, a insisté le Premier ministre israélien, «y compris à Beyrouth». Benjamin Netanyahou a par ailleurs rejeté les accusations de la Finul, selon lesquelles les troupes israéliennes auraient délibérément pris pour cible les soldats de la paix.

En visite dans la base militaire de la brigade Golani le 14 octobre, récemment touchée par une frappe de drones du Hezbollah, le Premier ministre israélien a insisté sur le fait que les affrontements avec le mouvement chiite libanais continueraient.

Benjamin Netanyahou a rencontré les commandants et les soldats, rendant hommage aux quatre combattants tués et aux dizaines de blessés. Lors de son déplacement, le chef du Likoud a souligné la détermination d'Israël face à la menace du Hezbollah, qualifiant l'organisation de «terroriste meurtrière».

Il a déclaré : «Nous continuons à combattre. Nous payons un prix douloureux, mais nous obtenons des résultats énormes et nous continuerons à le faire».

Israël va continuer à bombarder le Hezbollah

Le Premier ministre israélien a lancé un avertissement clair : «Nous continuerons à frapper le Hezbollah sans merci dans toutes les parties du Liban, y compris à Beyrouth». Ces actions seront menées selon des considérations opérationnelles, a-t-il précisé, promettant de le prouver dans les jours à venir. 

Benjamin Netanyahou a conclu en saluant l'esprit combatif des soldats, les décrivant comme «une génération de victoire» qui se bat pour «l'éternité d'Israël».

De plus, dans la soirée du 14 octobre, le chef du Likoud a rejeté les accusations selon lesquelles les troupes israéliennes auraient délibérément pris pour cible les soldats de la paix de la Finul au Liban, les qualifiant de « complètement fausses », et a réitéré son appel au retrait des Casques bleus des zones de combat.

Il a déclaré que l'armée faisait « tout son possible pour éviter de blesser le personnel » de la force onusienne, tout en frappant les combattants du Hezbollah. « Mais la meilleure façon d'assurer la sécurité du personnel de la Finul est que celle-ci tienne compte de la demande d'Israël et s'éloigne temporairement du danger», a-t-il insisté

Cinq Casques bleus ont été blessés en deux jours, en fin de semaine, par des tirs israéliens, alors que les combats entre le Hezbollah et l'armée israélienne, qui mène une offensive terrestre, font rage depuis fin septembre le long de la Ligne bleue. L'aviation israélienne a lancé une campagne de bombardements sur les infrastructures du Hezbollah le 23 septembre. Elle a déjà causé d'innombrables victimes civiles et de sérieux dégâts matériels, poussant plus d'un million de personnes sur la route de l'exil.