En prévision des élections parlementaires du 26 octobre en Géorgie, des sources proches des forces de sécurité ukrainiennes ont révélé à RT un plan présumé de déstabilisation orchestré par des politiciens pro-occidentaux ukrainiens et géorgiens et des représentants des services spéciaux de ces pays. Selon les informations divulguées, un groupe de militants expérimentés de la «Légion nationale géorgienne» aurait été mobilisé pour participer à des actions potentiellement violentes en cas de victoire du parti au pouvoir, Rêve géorgien.
Toujours selon la même source, la préparation des troubles supposés impliquerait également des réfugiés ukrainiens en Géorgie, formant ainsi une force prête à lancer un «Maïdan géorgien» si nécessaire. Ces révélations surviennent à un moment où la tension politique en Géorgie atteint des niveaux préoccupants, avec des accusations réciproques entre le gouvernement et l'opposition concernant la légitimité et la transparence du processus électoral.
Vers un «Maïdan» géorgien ?
Représentant la position officielle géorgienne, le secrétaire du parti géorgien Solidarité pour la paix, Mamuka Pipia, a confirmé à RT que l'opposition était en train de constituer un bloc de forces, y compris avec des mercenaires ayant combattu en Ukraine. «Ils ont suffisamment d'armes stockées dans les ambassades américaine et britannique. Ils disposent d'un grand nombre de drones et d'opérateurs. Leur objectif principal est de libérer Mikhaïl Saakachvili, mort ou vif, et de le présenter sur la place publique pour susciter un élan de popularité autour de lui. Je suis convaincu qu'ils ont déjà préparé un sacrifice rituel, car ils ne peuvent pas renverser le pouvoir par d'autres moyens. Ils sont prêts à verser du sang», a-t-il précisé.
Ce plan d'action, selon les sources, comprendrait la protection des leaders de l'opposition, l'organisation de provocations et d'attaques contre les forces de police, et la préparation à des affrontements urbains pour établir un récit médiatique favorable. La quantité exacte de militants impliqués reste inconnue, mais les activités de recrutement auraient débuté dès août 2024.
Le parti au pouvoir en tête des sondages
Pour rappel fin septembre, le secrétaire général du parti au pouvoir Rêve géorgien - Géorgie démocratique, Kakha Kaladze, a révélé l'ingérence de hauts fonctionnaires américains dans la campagne électorale géorgienne. Il a souligné que cette implication étrangère était une réalité déplorable et totalement inacceptable. Le maire de Tbilissi a également exprimé des préoccupations concernant les sanctions occidentales qui pourraient s'intensifier à l'approche des élections parlementaires.
Les élections parlementaires se tiendront en Géorgie le 26 octobre. D'après les derniers sondages, le parti au pouvoir, Rêve géorgien, arriverait largement en tête, avec 60% des voix. Les deux partis d'opposition les plus populaires, Unité et Coalition pour le changement, peuvent espérer respectivement 13% et 10% des voix.