Juste après l'attaque des missiles iraniens sur Israël dans la soirée du 1er octobre, Donald Trump a vivement réagi, s'en prenant directement à Téhéran.
«Le président des États-Unis devrait faire exploser ce pays en mille morceaux, car vous ne pouvez pas faire ça. Et le président devrait faire une déclaration à cet effet», a déclaré le 2 octobre le candidat républicain à la présidence, en marge du débat vice-présidentiel entre J.D Vance et Tim Walz, rapporte la chaine américaine Fox News.
«Nous allons donc évidemment être très impliqués au Moyen-Orient. Cela n'aurait jamais dû arriver», a poursuivi Donald Trump, qui avait déclaré quelques heures auparavant que, sous sa présidence, «il n’y avait pas eu de guerre au Moyen-Orient».
Trump reproche la faiblesse de Biden sur l'Iran
Au sujet de la salve de missiles iraniens, l'ancien locataire de la Maison Blanche a déclaré qu'«il y a peu de temps, l’Iran a lancé 181 missiles balistiques sur Israël… Je parle de la Troisième Guerre mondiale depuis longtemps, et je ne veux pas faire de prédictions, car elles se réalisent toujours».
Trump s'en est également pris à l'administration démocrate, la jugeant faible. «C'est pour cela qu'Israël a été attaqué il y a peu de temps. Parce qu'ils ne respectent plus notre pays. Le soi-disant ennemi ne respecte plus notre pays», a affirmé l'ancien président américain.
Selon le candidat républicain, l'Iran se porterait mieux économiquement depuis l'arrivée de Joe Biden à la tête des États-Unis. «L’Iran était au bord de la faillite. Ils n’avaient plus d’argent. Ils n’avaient plus d’argent pour le Hamas. Ils n’avaient plus d’argent pour le Hezbollah», a-t-il insisté, faisant référence au déblocage de fonds iraniens gelés en Corée du Sud à la suite d'un accord entre Washington et Téhéran en août 2023.
Donald Trump n'a jamais caché son hostilité à l'Iran. Lorsqu'il était président des États-Unis, il était sorti unilatéralement en 2018 de l'accord sur le nucléaire iranien qu'il qualifiait de «désastreux», rétablissant une série de sanctions contre l'économie iranienne. En janvier 2020, un drone américain avait tué le général Qassem Soleimani, chef de la force Al-Qods, force iranienne qui opère à l'extérieur du territoire iranien.