«L’armée israélienne frappe actuellement des cibles du Hezbollah au Liban pour dégrader les capacités et l’infrastructure terroristes du Hezbollah», a annoncé Tsahal sur les réseaux sociaux.
«Pendant des décennies, le Hezbollah a militarisé des habitations civiles, creusé des tunnels en dessous et utilisé des civils comme boucliers humains, transformant ainsi le sud du Liban en zone de guerre», est-il encore stipulé dans le communiqué, ajoutant que l’armée israélienne menait «des opérations visant à sécuriser le nord d’Israël afin de permettre le retour des habitants dans leurs foyers et d’atteindre les objectifs de guerre».
Cette annonce survient juste avant le début d'un discours du secrétaire général du parti chiite, Hassan Nasrallah. Celui-ci s'exprime après deux séries d'explosions qui ont fait 37 morts et plus de 3 000 blessés à travers le pays, les 17 et 18 septembre, lors d'attaques imputées à Israël par le Hezbollah.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré le 18 septembre que «le retour en toute sécurité des habitants du nord» du pays «dans leurs maisons», qu'ils ont fui en raison des tirs transfrontaliers quasi quotidiens entre l’armée israélienne et le Hezbollah, était désormais l’un des «buts de la guerre» de son gouvernement.
«Nous sommes très déterminés à créer les conditions de sécurité qui permettront aux habitants» du nord «de retourner chez eux», a de son côté déclaré le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi, dans un communiqué publié par l’armée. Un peu plus tôt, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, sans évoquer les explosions au Liban, avait déclaré que le «centre de gravité» de la guerre se déplaçait «vers le nord».