«Nous ne sommes pas malhonnêtes au point d’acheter du pétrole aux terroristes. S’il est prouvé que nous l’avons fait, je quitte mon poste. Nous allons nous pencher là-dessus», a déclaré le président turc commentant les accusations de Vladimir Poutine.
Les pays auprès lesquels la Turquie achète du pétrole sont «bien connus», a ajouté Reccep Tayyip Erdogan.
Cette réaction fait suite aux propos de Vladimir Poutine qui a déclaré que la Russie avait tout de même des raisons de penser que son bombardier avait été abattu pour sécuriser les livraisons de pétrole de Daesh à destination des ports turcs où l’or noir est chargé à bord de pétroliers. Le président russe base ses conclusions sur des informations additionnelles que Moscou a obtenues et qui établissent que le pétrole des gisements contrôlés par l’Etat islamique arrive en Turquie dans des volumes industriels.