«La voie est désormais ouverte pour sauver des vies, alléger la souffrance à Gaza et diminuer les tensions régionales», a déclaré le président américain Joe Biden sur son compte X (ex-Twitter), après 48 heures de pourparlers à Doha.
Les discussions en vue d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza ont repris au Qatar le 15 août. Un porte-parole de la Maison Blanche a considéré que ces négociations étaient parmi les plus constructives, évoquant un «début prometteur».
Un responsable du Hamas a affirmé, selon Al Jazeera, que le mouvement rejetait les «nouvelles conditions» imposées par Israël. «La nouvelle proposition américaine répond aux conditions de l'occupation», notamment le «maintien de troupes» israéliennes le long de la frontière entre Gaza et l’Égypte, ainsi qu’«un droit de veto» sur la libération de certains prisonniers palestiniens, a-t-il ajouté.
Les pourparlers de Doha salués par les médiateurs
Un accord n'a «jamais été aussi proche», a néanmoins assuré Joe Biden, qui s'est entretenu avec ses homologues égyptien et qatari. Le responsable américain a appelé, via un post sur son compte X, toutes les parties à ne pas «saper» les négociations, exprimant son «optimisme» en déclarant : «Je pense que nous avons une chance.»
Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, se rendra ce 17 août en Israël pour tenter de «conclure un accord» sur la base de la nouvelle proposition, selon le département d'État des États-Unis.
«Mettre fin à l'agression contre Gaza, en cessant le massacre des civils palestiniens, femmes, enfants et innocents. C'est à la fois la racine du problème et la principale source de tension et d'escalade dans la région», a pour sa part déclaré Badr Abdelaty, ministre égyptien des Affaires étrangères.
La guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, qui dure depuis plus de dix mois, a entraîné la mort de plus de 40 000 Palestiniens, selon le décompte du quotidien palestinien Al-Quds.