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Gaza : Tsahal revendique avoir éliminé Abel Al-Zeriei, responsable des finances et de la logistique du Hamas

L'armée israélienne a affirmé le 4 août avoir éliminé Abel Al-Zeriei, un haut dirigeant du Hamas. Selon l'armée israélienne, il était «responsable de la distribution de carburant, de gaz et de fonds à des fins terroristes» et prenait le contrôle de l'aide humanitaire à destination de Gaza.

L'armée israélienne continue de cibler les hauts cadres du Hamas. Dans un message publié sur la plateforme X le 4 août, l'armée israélienne a déclaré avoir «éliminé» Abel Al-Zeriei «un terroriste du Hamas qui a empêché l'aide humanitaire d'atteindre les civils de Gaza».

D'après Tsahal, l'homme «était impliqué dans le département de production de l'aile militaire du Hamas, et ministre de l'Economie du Hamas à Gaza».

Il aurait notamment joué un rôle «dans la direction des efforts du Hamas pour prendre le contrôle de l'aide humanitaire entrant à Gaza et dans la gestion des marchés contrôlés par le Hamas», ajoute l'armée israélienne. 

«Tout membre du Hamas est un homme mort»

Abel Al-Zeriei était «responsable de la distribution de carburant, de gaz et de fonds à des fins terroristes», ajoute Tsahal. Pour l'heure, le mouvement islamiste gazaoui n'a pas confirmé ou infirmé la mort de son dirigeant. 

Le 1er août, l'armée israélienne avait également annoncé la mort de Mohammed Deif, architecte du 7 octobre et homme de l'ombre des brigades al-Qassem, branche armée du Hamas. Il avait été ciblé lors d'un bombardement le 13 juillet sur le camp de déplacés d'Al-Mawasi, dans le sud de la bande de Gaza. «L'armée israélienne annonce que le 13 juillet 2024, des avions de combat ont mené des frappes dans la région de Khan Younès, et à la suite à d'une analyse de renseignements, il peut être confirmé que Mohammed Deif a été éliminé», a indiqué un communiqué militaire de Tsahal.

La veille, le 31 juillet, Ismaël Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas, avait été assassiné alors qu'il se trouvait dans sa résidence dans la capitale iranienne. A la suite de l'attaque du 7 octobre, le Premier ministre israélien avait martelé «tout membre du Hamas est un homme mort». 

L'opération du Hamas a entraîné la mort de 1 197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte établi à partir de données officielles israéliennes. En riposte, l'armée israélienne a lancé une campagne de bombardements sur l'enclave palestinienne tout en opérant au sol depuis le 27 octobre dernier. Cette offensive a fait jusqu'ici près de 40 000 morts et des dizaines de milliers de blessés, selon le ministère palestinien de la Santé.