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Trump : «La cérémonie d’ouverture était une infamie»

L'ancien président américain Donald Trump a vertement critiqué la cérémonie d'ouverture des JO de Paris, promettant que de telles représentations n'auraient pas lieu à Los Angeles en 2028 s'il est élu.

«Je suis très ouvert d’esprit, vous me connaissez, mais j’ai trouvé que ce qu’ils ont fait, c’était une honte», a fustigé le 29 juillet sur Fox News l’ancien président américain et candidat à la Maison Blanche.

Donald Trump était interrogé sur la représentation de drag-queens à table, dans laquelle certains voient une référence à La Cène de Léonard de Vinci : «C’était une infamie», s'est-il indigné.

Le dirigeant républicain a de surcroît été questionné sur la cérémonie d’ouverture qu’il souhaiterait voir aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028, à laquelle il pourrait assister comme président s’il est élu, et s'il pourrait l'influencer. «Nous n’aurons pas de Cène dépeinte comme ils l’ont fait l’autre jour», a-t-il rétorqué.

Les chrétiens heurtés

La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris a provoqué une intense polémique à travers le monde. Le «catchana baby tu dead ça» d’Aya Nakamura entre l’Académie française et la Garde républicaine, la scène avec une Marie-Antoinette décapitée suivie de flots de sang devant la conciergerie, et surtout la caricature grotesque de la Cène de Léonard de Vinci réimaginée en Bacchanale LGBT+ ont fait scandale.  

«La soirée devait "inclure", pacifier, mais on a exclu», a regretté le 27 juillet Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque de Digne et délégué de l’Église catholique aux JO, dans Le Figaro.

Interrogé sur BFM TV le 28 juillet, le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des JO Thomas Jolly a démenti s’être inspiré de la Cène et assuré qu'il n'y avait pas de «glorification de cet instrument de mort qu'était la guillotine». «Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer qui que ce soit. J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Aussi qui réaffirme les valeurs de notre République», a-t-il prétendu.

Toujours le 28 juillet, le vice-Premier ministre slovaque Tomas Taraba annonçait boycotter la cérémonie de clôture des JO, dénonçant la «décadence dégénérée» de celle d'ouverture.