Une deuxième olympiade en six ans pour la France, mais d’hiver cette fois.
Seule en lice depuis qu'elle a supplanté en novembre dernier la Suède et la Suisse, la France organisera les 26e Jeux d'hiver, a annoncé ce 24 juillet le président du CIO Thomas Bach. Sous réserve toutefois de fournir les garanties financières de l'État et des régions.
Thomas Bach a ajouté que le futur gouvernement français devrait apporter celles-ci au CIO «avant le 1er octobre» et qu'elles devraient être ratifiées par le Parlement avant le 1er mars 2025.
Il manquait en effet au dossier du CIO la garantie financière émanant du Premier ministre. Thomas Bach avait prévenu le 23 juillet au soir que le vote inconditionnel exigeait une confirmation de garantie, le contrat avec la ville hôte ne pouvant être signé en son absence.
Mais le CIO a finalement voté ce 24 juillet après une intervention du président français Emmanuel Macron, venu défendre la candidature de la France. «Je confirme mon engagement et mon engagement total et l'engagement total de la nation française», a-t-il déclaré en anglais. Il a précisé vouloir demander au prochain Premier ministre d'inclure la garantie exigée et de promulguer une loi olympique.
1,9 milliard d'euros de budget, dont 462 millions de financement public
La candidature française a été conduite par Laurent Wauquiez (LR) et Renaud Muselier (Renaissance), patrons des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur, avec le soutien de l'Élysée. Le budget global de ces Jeux flirtera avec les 1,9 milliard d’euros, dont 462 millions de financement public à répartir entre l’État et ces deux régions.
Le 23 juillet, à la télévision française, le dirigeant français avait toutefois déclaré ne pas avoir l’intention de nommer de nouveau gouvernement avant la fin des JO.