Le bilan meurtrier d’un mouvement de foule, lors d’un rassemblement religieux dans le nord de l’Inde ce 2 juillet, a a atteint 116 personnes tuées, a déclaré à la presse Shalabh Mathur, inspecteur général de la ville d'Aligarh. Un précédent bilan avait fait état de 107 morts.
L’accident est survenu alors que des fidèles, venus écouter un prédicateur populaire, partaient d’un rassemblement dans la ville de Hathras, située à 140 kilomètres au sud-est de New Delhi. Une forte tempête de poussière a alors provoqué un mouvement de panique, de nombreuses personnes étant notamment tombées dans un drain au bord de la route.
Modi promet des compensations aux victimes et à leurs proches
«Lorsque la prédication a pris fin, tout le monde s'est mis à courir», a raconté un témoin à l'agence Press Trust of India (PTI). Et d'ajouter : «Les uns après les autres, les gens ont commencé à y tomber. Certaines personnes ont été écrasées.»
Dans un message posté sur X (ex-Twitter), le Premier ministre Narendra Modi, récemment reconduit pour un troisième mandat à tête du gouvernement, a adressé ses condoléances à ceux qui ont perdu leurs proches. Il a par ailleurs annoncé une compensation de 2 400 dollars pour les proches des personnes décédées, et de 600 dollars pour les personnes blessées, a rapporté l’AFP.
Un peu plus tôt, la présidente indienne Droupadi Murmu avait également adressé ses condoléances aux familles en deuil et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Tragédies lors d'événements religieux : plusieurs précédents
L’Inde a déjà été endeuillée à plusieurs reprises par des tragédies survenues lors de rassemblements religieux. En avril 2016, 112 personnes sont mortes dans l’incendie d’un temple de l'État du Kerala provoqué par des feux d’artifice.
Trois ans plus tôt, en octobre 2013, 115 personnes avaient été tuées et 110 autres blessées lors d’un mouvement de foule sur un pont à proximité d’un temple dans l'État du Madhya Pradesh, dans le centre du pays.
Ce pont avait été construit après une précédente tragédie survenue au même endroit, en 2006, lorsque 50 pèlerins s’étaient noyés en tentant de traverser la rivière Sindh lors des célébrations de Navaratri.