«Trois civils ont été blessés à la suite de l'attaque de missiles. Ils présentent des blessures légères causées par des éclats. Ils sont désormais hospitalisés», a déclaré le gouverneur de la ville Mikhaïl Razvojaïev sur sa chaîne Telegram.
Moins d’une heure plus tôt, Razvojaïev diffusait une alerte relative à l'attaque aérienne, appelant la population à se mettre à l’abri prévenant que «le principal danger vient des débris». Deux «cibles aériennes» étaient détruites au-dessus de la mer et du quartier de Balaklava.
«Des fragments des cibles abattues sont tombés dans la zone côtière et dans la région de Balaklava», Razvojaïev faisant état de dommages sur plusieurs habitations. Balaklava abrite une centrale thermique ciblée par le passé par les forces ukrainiennes.
Des attaques menées grâce aux armes fournies par Washington
La Crimée, régulièrement la cible par les drones ukrainiens depuis l’éclatement du conflit entre Kiev et Moscou en 2022, est depuis quelques mois visées par des missiles dotés d’ogives à fragmentation que l'armée russe annonce abattre au-dessus de la péninsule.
Le 23 juin, quatre personnes – dont deux enfants – ont été tuées et 153 blessées dans une attaque de ce type sur une plage de Sébastopol. Plage où le ministère russe des situations d’urgence a rapporté ce 29 juin avoir détruit quatre sous-munitions non explosées.
Cette attaque fut qualifiée de «barbare» par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avec mise en garde du président russe. Lors d’une visite au Vietnam le 20 juin, celui-ci a laissé entendre que la Russie pourrait répliquer aux livraisons occidentales à l’Ukraine en fournissant des armes de même nature à des pays tiers tout en rejetant toute responsabilité dans l’usage qui en sera fait.