Le 26 juin, l'armée a bloqué plusieurs rues centrales de La Paz, la capitale, et occupé la place devant le bâtiment du gouvernement. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont montré un grand nombre d'hommes armés et du matériel militaire.
Le président Luis Arce a condamné les actions des militaires et leur a demandé de respecter la démocratie. «Un coup d’État se prépare», a déclaré sur X l'ancien dirigeant du pays, Evo Morales.
Selon la télévision bolivienne, le général Zúñiga, ex-chef de l'armée, est entré brièvement dans le palais présidentiel.
Zúñiga a été rapidement destitué de ses fonctions par le président Luis Arce qui l'accuse d'avoir tenté un coup d’État. Le général a été arrêté et conduit de force dans un véhicule de police alors qu'il s'exprimait devant la presse à l'extérieur d'une caserne militaire. «Vous êtes en état d'arrestation, mon général !», lui a lancé le ministre de l'Intérieur Jhonny Aguilera.
«Les forces armées tentent de restructurer la démocratie, d'en faire une véritable démocratie. Pas celle de quelques-uns, pas celle de quelques maîtres qui dirigent le pays depuis 30 ou 40 ans», avait déclaré le général Juan José Zúñiga quelques instants auparavant, entouré de soldats devant le siège de la présidence