C’est la fin d’un feuilleton sans suspense pour la direction de l’OTAN. Sauf retournement de situation, l'actuel Premier ministre néerlandais Mark Rutte va prendre la succession de Jens Stoltenberg, dont le mandat de secrétaire général s'achève le 1er octobre.
Son unique adversaire à la succession de l'ex-Premier ministre norvégien était le président roumain Klaus Iohannis. Âgé de 65 ans, le chef d'État a annoncé ce 20 juin qu’il renonçait à sa candidature.
Retrait dont il aurait informé les autres pays de l'Alliance «à la fin de la semaine dernière», a précisé un communiqué publié sur le site la présidence roumaine. «Le président Klaus Iohannis a demandé aux membres du Conseil de se prononcer sur la candidature de Mark Rutte au poste de secrétaire général de l'OTAN», conclut ce document.
Soutenu par le seul Premier ministre hongrois Viktor Orban, Klaus Iohannis avait vu Budapest se rallier le 18 juin au Premier ministre néerlandais.
Fervent soutien de Kiev, Mark Rutte a notamment figuré en première ligne, aux côtés de son homologue britannique Rishi Sunak, dans la création d’une «coalition internationale» visant à fournir aux forces ukrainiennes des avions de combat F-16. Des appareils de facture américaine, dont La Haye a promis à Kiev 24 des 42 exemplaires dont les Pays-Bas disposent.
Ce dénouement survient deux semaines avant le sommet de l'Alliance qui doit se tenir à Washington, du 9 au 11 juillet, et marquer le 75ᵉ anniversaire du bloc militaire.