«Il y avait peut-être du brouillard dans les profondeurs de la gorge, mais il n'y avait pas de brouillard le long de la trajectoire de notre vol. Les nuages étaient un peu plus hauts que l'hélicoptère», a raconté à l’agence Irna le chef de l'administration présidentielle iranienne, Gholam-Hossein Esmaïli.
Alors qu'ils volaient sous les nuages, le pilote de l'appareil présidentiel a alors ordonné à la formation de prendre de l'altitude pour s'élever au-dessus des nuages. Selon le conseiller présidentiel, l'équipage de l'hélicoptère dans lequel il volait a remarqué la disparition de l'appareil présidentiel environ 30 secondes après cette manœuvre.
Après la disparition de l’hélicoptère du président Raïssi, l’équipage du deuxième appareil est parti à sa recherche et a tenté de le contacter. Les pilotes ont réussi à joindre au téléphone l'imam de la ville de Tabriz, Sayed Mohammad Ali Al-Hashem, qui se trouvait à bord avec Ebrahim Raïssi. L'équipage est resté en contact avec lui pendant plusieurs heures avant sa mort, permettant de comprendre que l'hélicoptère présidentiel s'était écrasé.
L'une des victimes a survécu plusieurs heures
«Je ne me sens pas bien, je ne sais pas ce qui s'est passé, je ne sais pas où je suis, je suis sous les arbres, je ne sais pas, je ne vois personne, je suis seul», a rapporté l’imam, cité par Gholam-Hossein Esmaïli.
Le président iranien est décédé dans le crash de l'hélicoptère qui l'amenait le 19 mai vers Tabriz, après avoir assisté à l'inauguration d'un barrage frontalier avec son homologue azéri Ilham Aliev.
Les opérations de sauvetage ont été rendues particulièrement difficiles par les conditions météorologiques dans une région escarpée et boisée. Les débris de l'hélicoptère ont été découverts le 20 mai à l'aube. Les images ont été dévoilées par la télévision iranienne.