La Turquie s’approvisionne en pétrole et en gaz de sources connues, et ceux qui l’accusent de se fournir auprès de Daesh, doivent prouver ce qu’ils avancent, a expliqué le président turc, en s’exprimant devant des responsables locaux à Ankara.
Selon Erdogan, son pays prennait déjà des mesures afin d’arrêter la contrebande de pétrole à ses frontières, cette dernière étant une source clé de revenus pour le groupe terroriste Daesh.
En évoquant le crash du SU-24 russe, le dirigeant turc a annoncé avoir été déçu par la réaction de la Russie, ajoutant qu’Ankara possédait un partenariat stratégique avec Moscou.
«Nous avons auparavant annoncé qu’en cas de violation de notre espace aérien, nous répondrons automatiquement. […] Nous observons avec regret les déclarations et la réaction venant du côté russe, qui n’ont aucun lien avec le sujet», a-t-il précisé dans son discours.
Ainsi, la Turquie va agir prochainement de la même manière qu’avec le SU-24 dans le cas où son espace aérien est violé.