«Si nous recevons de nos frères médiateurs un engagement clair de l'occupant de se retirer [de la bande de Gaza], d'arrêter son agression et de permettre le retour des déplacés, nous sommes prêts à aller de l'avant et à montrer de la flexibilité sur l'échange [d'otages et de prisonniers]», a déclaré le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh dans un message télévisé ce 10 mars.
«Je dis clairement que l'occupation (Israël) porte la responsabilité de ne pas parvenir à un accord, et que nous, nous sommes ouverts à la poursuite des négociations, sous quelque forme que ce soit», a-t-il ajouté.
Le chef du Hamas a précisé avoir été en contact avec les médiateurs «quelques heures» avant son discours, sans qu’aucun résultat ne soit annoncé.
Malgré plusieurs jours de discussions la semaine dernière au Caire, les pays médiateurs - États-Unis, Qatar et Égypte - ne sont pas parvenus à un accord sur une trêve avant le début du ramadan, mois de jeûne musulman qui commence lundi. Israël n'avait pas envoyé de délégation au Caire.
Le Hamas réclame notamment un cessez-le-feu définitif et un retrait des troupes israéliennes avant tout accord sur une libération des otages encore retenus à Gaza. Ils seraient 130 selon les autorités israéliennes, dont 31 seraient morts.
Israël exige de son côté que le Hamas fournisse une liste précise des otages encore vivants.