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L'explosion d'un bus de la garde présidentielle en plein centre de Tunis fait au moins 15 morts

C'est au centre de Tunis que le bus a explosé, près du siège de l'ancien RCD, le Rassemblement constitutionnel démocratique, et plus précisément devant l'hôtel du Lac. Le bus transportait des militaires de la garde présidentielle.

Mardi 24 novembre

Moez Sinaoui, porte-parole du président tunisien, a déclaré qu’au moins 16 personnes avaient été blessées, en plus des 12 morts.

La circulation dans le centre-ville de Tunis est complètement bloquée. La police et les enquêteurs travaillent sur les lieux de l’explosion.

Face à ce drame qui a déjà fait 15 morts et en a blessé au moins 11 autres, les hommes politiques français présentent leur condoléances aux familles des victimes et à leurs proches.

La nature de l'explosion reste encore inconnue à cet instant. C'est l'unité d'élite des forces tunisiennes qui a été visée. L'avenue Mohamed V, une des principales artères de la ville, a été bouclée par les forces de l'ordre et est interdite à la circulation sauf pour les voitures de police et les ambulances.

Le ministère tunisien de l’Intérieur suppose que l’explosion a pu être provoquée par une bombe placée dans le moteur du véhicule mais pour le moment ce ne sont que des «suppositions» car d’autres pistes sont suggérées dans les médias. Ainsi l’agence russe RIA Novosti, évoque celle d’un kamikaze qui se serait approché de l’autobus avant de se faire exploser.

Un important dispositif de sécurité a encerclé la zone située près du ministère du tourisme, devant l'hôtel du Lac. Plusieurs ambulances ont emporté les blessés dans les hôpitaux. La circulation a été coupée. Une panique a été provoquée parmi les passants par l'explosion.

La présidence tunisienne qualifie d'«attentat» l'explosion. Selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, cité par Reuteurs,  il y aurait «au moins 15 morts» parmi les victimes.

Le pays voisin, l'Algérie, a d'ores et déjà fermé toutes ses frontières.

La Tunisie a été en proie à de nombreux attentats terroristes. Dernièrement, c'est l'ex-président tunisien Moncef Marzouki qui avait ainsi été informé d'un projet d'assassinat le visant «par une partie terroriste».