«Le 23 novembre, des journalistes russes se sont rendus sur les lignes de front de l’armée gouvernementale syrienne dans la région de Dagmachlia où leur voitures ont été prises pour cible», a annoncé le ministère de la Défense russe.
«L'ensemble du groupe de journalistes russes est revenu à la base aérienne de Khmeimim près de Lattaquié où les blessés reçoivent une aide médicale», a ajouté le ministère.
Le correspondant de RT, Roman Kossarev a subi une commotion cérébrale et son collègue de RT Arabic, Sargon Hadaya a été blessée par des éclats d’obus au dos et à la jambe.
«Pour le moment, nos vies sont hors de danger. Mes collègues de RT Arabic reçoivent des soins. L’un d’eux a reçu un éclat sous son gilet. Un autre collègue d’une agence russe a aussi reçu un éclat au bras. Tous deux ont été opérés et leur état de santé n'inspire plus d'inquiétude. Quant à moi, j’ai une légère commotion cérébrale, un traumatisme, et un certain dommage cérébral selon les médecins. Mais encore une fois, nous sommes soignés. On a pris soin de nous et nous sommes maintenant hors de danger», a-t-il précisé.
En savoir plus : Les journalistes de RT témoignent de leur expérience du feu syrien (VIDEO)
Roman Kossarev a aussi raconté que le convoi de véhicules avait été frappée par un missile anti-char tiré depuis le territoire contrôlé par les rebelles, à 2,5 kilomètres de là.
«Nous étions en route […]. A un moment donné, notre convoi était clairement visible depuis la montagne, qui est contrôlée par des groupes terroristes internationaux, et une roquette s’est écrasée juste à côté de notre convoi. Nous sommes descendus de nos voitures et nous avons attendu un peu avant de poursuivre notre chemin. Mes collègues et moi étions dans les derniers véhicules du convoi et c’est à ce moment-là que l’une des roquettes, qui était apparemment une roquette antichar, a frappé notre véhicule. C’est là que nous avons été blessés»,a-t-il précisé.
Les journalistes ont dû se cacher pendant plusieurs heures jusqu’à ce que l’armée arabe syrienne vienne les évacuer de la zone dangereuse.
«Pendant le temps où nous étions là-bas, nous avons entendu plusieurs tirs de roquettes de l’autre côté et des tirs de chars, la guerre continue», a-t-il poursuivi.