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Gaza : pour Haniyeh, pas de cessez-le-feu sans «retrait complet des forces d'occupation»

Alors que des négociations ont eu lieu à Paris pour parvenir à un cessez-le-feu au Proche-Orient, le chef du bureau politique du Hamas a fait part de ses exigences. Ismaël Haniyeh réclame notamment le «retrait complet des forces d'occupation de Gaza» et la libération des prisonniers palestiniens.

Alors que des négociateurs s'activent en coulisses pour arriver à une trêve à Gaza, le chef du bureau politique du Hamas Ismaël Haniyeh a fait part de ses exigences. Il a notamment réclamé la fin de l'occupation militaire israélienne de l'enclave gazaouie. 

Dans un communiqué rapporté par la chaîne qatarie Al Jazeera, le chef du bureau politique du mouvement islamique a déclaré qu'il avait bien «reçu» la proposition de cessez-le-feu étudiée à Paris le 28 janvier. En effet, des représentants de l'État hébreu ont échangé avec leurs homologues égyptiens et qataris, ainsi que le directeur de la CIA, en vue d'obtenir une seconde trêve. «La priorité du mouvement est de mettre fin à l'attaque militaire israélienne et le retrait complet des forces d'occupation de Gaza», a néanmoins fait savoir Ismaël Haniyeh.

Haniyeh salue la position égyptienne et qatarie 

Il a toutefois ajouté que le Hamas était «ouvert à toutes les idées qui pourraient conduire à mettre fin à l'agression contre Gaza et à fournir un abri pour les personnes déplacées». Ismaël Haniyeh a encore ajouté être prêt à toute négociation sur la libération des prisonniers à condition que la sécurité des anciens détenus palestiniens soit garantie. 

Le chef du bureau politique du Hamas a tenu à remercier le rôle de médiateur du Qatar et de l'Égypte, saluant la position du Caire ayant catégoriquement refusé tout déplacement de population dans le Sinaï.

Il a par ailleurs remercié l'Afrique du Sud pour son implication devant la Cour internationale de justice visant à faire condamner les actions menées par Israël dans l'enclave gazaouie. Enfin, le Hamas a condamné la décision des États-Unis, suivis par le Canada, l'Australie, l'Italie, le Royaume-Uni, la Finlande, les Pays-Bas, l'Allemagne, le Japon, l'Autriche et la Roumanie, qui ont suspendu le 27 janvier leurs financements de l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour les réfugiés, à la suite d'accusations d'Israël, qui a dénoncé l'implication de plusieurs cadres de l'organisation dans l'attaque du 7 octobre. 

Ismaël Haniyeh a reçu une invitation pour se rendre au Caire afin de discuter d'un éventuel cessez-le-feu et faire valoir la position officielle du Hamas. Suite aux négociations menées à Paris le 28 janvier, un article du New York Times rapporte qu'une trêve de 30 jours serait sur la table, avec la libération des 132 otages toujours prisonniers dans l'enclave gazaouie.