La hausse de la demande de gaz ouvre de nouvelles possibilités pour la production et l’exportation de l’or bleu, estime l’homme fort du Kremlin. Mais en même temps, cela représente un défi. «Il faudra accélérer considérablement l’exploitation des gisements, construire des gazoducs supplémentaires et créer des routes pour livrer le gaz naturel liquéfié», a-t-il précisé.
Vladimir Poutine a reconnu que des plans aussi ambitieux demandent des investissements. Dans ce contexte, il a appelé à ne pas refuser «la pratique vérifiée depuis longtemps de la conclusion des contrats à long terme et l’utilisation du principe d'enlèvement ferme (take or pay).
La Russie est prête à répondre à cette augmentation de la demande mondiale de gaz, a fait remarquer l’homme fort du Kremlin. Moscou envisage multiplier par trois ses ventes de gaz sur le marché mondial. «On planifie d’augmenter nos livraisons de 6% à 30%, soit 128 milliards mètres cubes à destination de l’Asie… La Russie augmentera ses livraisons de gaz naturel liquéfié jusqu’à 60 millions tonnes, faisant ainsi passer sa part du marché mondial de 4% à 13%», a précisé le président russe. Il a exprimé sa certitude que «la Russie réalisera tous ses plans, elle est capable de les réaliser».
Il est à noter qu’au début de son intervention, le président russe a dû faire une pause inattendue à cause d’une défaillance technique. «Il n’y a pas de transmission ?», a demandé Vladimir Poutine à ses homologues. Il est probable que les écouteurs du chef de l’Etat russe ne fonctionnaient pas mais une minute après, Vladimir Poutine a pu reprendre son propos, traduit comme il se doit en pareilles circonstances.