En voyage en Israël ce 27 novembre, le PDG de X (ex-Twitter) Elon Musk a rencontré les officiels israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le président Isaac Herzog.
Sur la plateforme X, le ministre israélien de la Communication Shlomo Karhi a félicité Elon Musk pour un «accord de principe» sur l'utilisation du réseau Starlink, précisant que «les unités satellitaires Starlink ne pouvaient être exploitées en Israël qu'avec l'approbation du ministère israélien, y compris dans la bande de Gaza».
Le 28 octobre dernier, répondant sur X à un message d'une élue démocrate à la Chambre des représentants américaine, Alexandria Ocasio-Cortez, qui avait jugé «inacceptable» l'arrêt des télécommunications dans le territoire palestinien, le milliardaire avait proposé que «Starlink» soutienne «la connectivité des organisations d'aide internationalement reconnues à Gaza».
Le ministre israélien Shlomo Karhi y avait opposé une fin de non-recevoir, estimant que le Hamas utiliserait le réseau «pour des activités terroristes».
Musk veut aider les hôpitaux israéliens et les associations humanitaires à Gaza
Starlink est un fournisseur d'accès à internet par satellite de la société SpaceX, dirigée par Elon Musk.
Depuis le début du conflit à Gaza le 7 octobre, le PDG de Tesla suit les événements sur la plateforme X et n'hésite pas à s'impliquer. Le 21 novembre, toujours sur le réseau social, Elon Musk s'était engagé à faire «don de tous les revenus de la publicité et des abonnements associés à la guerre à Gaza aux hôpitaux en Israël et à la Croix-Rouge/Croissant-Rouge à Gaza».
Son voyage en Israël s'inscrit également dans un contexte tendu pour le milliardaire. En effet, Elon Musk a été accusé d'antisémitisme suite à un tweet le 15 novembre dans lequel il semblait soutenir l'idée que les Juifs avaient alimenté aux Etats-Unis la haine contre les Blancs. Ce 27 novembre, au cours de son entretien avec Benjamin Netanyahou sur le live X, le patron du réseau social a apporté son soutien aux forces israéliennes contre le Hamas.
En février 2023, Elon Musk avait décliné une demande de l'armée ukrainienne de connecter des drones navals au réseau Starlink. Kiev préparait alors une attaque contre la flotte russe à Sébastopol. Le milliardaire américain avait jugé que le conflit ne devait pas dégénérer en «Troisième Guerre mondiale», comme il l'avait expliqué sur X.