Des bus sont sortis le 24 novembre de la prison israélienne d'Ofer, en Cisjordanie occupée, où les prisonniers avaient été transférés en vue de leur libération. Vingt-huit d'entre eux ont été déposés en Cisjordanie, alors que onze autres étaient conduits vers Jérusalem-Est occupée, a précisé l'ONG le Club des prisonniers, qui défend les prisonniers palestiniens.
Les autorités pénitentiaires israéliennes ont confirmé la libération de 39 Palestiniens, extraits de «trois prisons», dont deux en Cisjordanie occupée et une en Israël. Dans ce groupe figurent 15 mineurs et 24 femmes, selon la liste diffusée par la Commission en charge des prisonniers de l'Autorité palestinienne.
«Il s'agit du premier groupe de détenus libérés dans le cadre du plan pour ramener les otages à la maison», expliquent-elles dans un communiqué.
Parmi eux, Malak Salman, 23 ans, qui avait été arrêtée sur le chemin de l'école il y a sept ans pour avoir tenté de poignarder un policier à Jérusalem. Elle était en prison depuis février 2016 et avait été condamnée à neuf ans de prison. Elle est rentrée chez elle dans son quartier de Beit Safafa à Jérusalem-Est occupée, sous escorte policière.
«La police est chez nous et empêche les gens de venir nous voir», raconte sa mère, Fatna Salman, à l'AFP. La police israélienne avait annoncé dans la journée interdire toute célébration autour des prisonniers libérés à Jérusalem. «Ma fille est faible, elle n'a pas mangé depuis hier» dit-elle encore.
13 otages israéliens libérés, dont un enfant de deux ans
Le Hamas a quant à lui publié une vidéo de la libération d'otages israéliens. Y figure Ohad Monder, 9 ans.
Le document publié par le Bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou mentionne les noms des 13 otages. Parmi eux figurent notamment une mère de 34 ans et ses deux filles de 2 et 4 ans, une femme de 85 ans ainsi qu'une famille sur trois générations, la grand-mère, sa fille et son petit-fils. Aucun homme n'a été libéré.