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Syrie : les troupes d'occupation américaines visées par une attaque de drones

Les forces américaines en Syrie ont été prises pour cible le 23 octobre par une attaque de drones qui n'a pas fait de blessé, a indiqué le Pentagone après qu'un groupe armé local a dit avoir lancé des drones contre la coalition.

«Il y a eu une tentative d'attaque de drone à Al-Tanf en Syrie», base stratégique près des frontières jordanienne et irakienne, a déclaré à la presse le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder le 23 octobre en fin de journée. 

Deux drones d'attaque ont été «abattus» à l'aide de «système de défense», sans qu'aucune blessure ne soit à déplorer parmi les forces américaines, a-t-il indiqué, sans fournir davantage de détails.

La Maison Blanche a toutefois accusé le 23 octobre l'Iran de «faciliter activement» les attaques sur des bases où les Etats-Unis stationnent des soldats au Moyen-Orient.

Depuis le 18 octobre, au moins cinq attaques au drone et à la roquette ont ciblé trois bases irakiennes où sont déployées des troupes américaines et internationales de la coalition antijihadiste. L'une d'entre elles a fait des «blessés légers», selon l'armée américaine.

Les troupes américaines sont illégalement présentes à l'est de l'Euphrate et empêchent le gouvernement syrien de bénéficier des ressources pétrolières de son pays, dans la région d'Al-Tanf.

Washington contribue à l'escalade

La plupart des attaques ont été revendiquées par un groupe baptisé «Résistance islamique en Irak» sur des chaînes Telegram affiliées aux factions chiites fidèles à l'Iran, ennemi juré d'Israël.

Or le 23 octobre le groupe nommé «Résistance islamique en Irak» a revendiqué avoir lancé ses drones contre les forces américaines à Al-Tanf et Al-Malikiyah, en Syrie, pays où Washington compte environ 900 soldats qui combattent l'organisation Etat Islamique.

Reprochant à l'Iran d'entretenir une menace d'escalade, Washington a annoncé le 22 octobre le renforcement de son dispositif militaire dans la région.