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Devant le Premier ministre irakien, Poutine fustige la politique américaine sur le dossier palestinien

Ce 10 octobre, le président russe a reçu le Premier ministre irakien Mohammed Chia al-Soudani au Kremlin. La coopération bilatérale russo-irakienne et son développement ont été évoqués, mais surtout la situation au Moyen-Orient.

Pour le président russe, la crise dans l’enclave gazaouie est «une illustration de l’échec de la politique américaine au Proche-Orient». 

Vladimir Poutine a reçu ce 10 octobre à Moscou le Premier ministre irakien Mohammed Chia al-Soudani. S'ils ont parlé du commerce bilatéral et des relations énergétiques au sein de l’Opep+, les deux dirigeants ont surtout évoqué les récents événements en Israël et en Palestine. 

Les Etats-Unis «ont refusé de chercher un compromis»

Selon Vladimir Poutine, Washington «a voulu monopoliser l’actualité politique et malheureusement [les Etats-Unis] ont refusé de chercher un compromis qui puisse satisfaire les deux parties». «Les intérêts du peuple palestinien n’ont pas été respectés», a-t-il ajouté, insistant sur la «nécessité de mettre en œuvre les décisions du conseil de l’ONU et l’établissement d’un Etat palestinien indépendant». Le président russe a également fait part de sa préoccupation sur «les dommages pour les populations civiles», appelant «toutes les parties à négocier».

De son côté, le Premier ministre irakien Mohammed Chia al-Soudani a pointé du doigt la responsabilité israélienne. «Israël a continué à violer les droits des Palestiniens», a-t-il déclaré, tout en critiquant «le silence» de la communauté internationale.

Depuis le 7 octobre et l’offensive «déluge Al-Aqsa» du Hamas en territoire israélien, l’aviation de Tsahal pilonne l’enclave gazaouie et risque d’entreprendre une opération terrestre. Dans un communiqué commun, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni et la France ont condamné «le terrorisme» de la milice islamiste tout en soutenant le droit d’Israël à se défendre.

Une position qui dénote avec celle du monde arabe. Hormis les Emirats arabes unis, la majorité des pays de la région ont soit soutenu l’organisation de Gaza soit appelé à la désescalade.