Selon un communiqué du ministère des Affaires Etrangères, le Niger reconnaît avoir «fait part de la disponibilité des autorités nigériennes à examiner l'offre de médiation de l'Algérie», mais rappelle que «la durée de la transition» sera déterminée par les conclusions d'un «forum national inclusif».
Le 2 octobre dans l’après-midi, le ministère des Affaires Etrangères algérien avait indiqué avoir reçu de la part de Niamey «une acceptation de la médiation algérienne visant à promouvoir une solution politique à la crise du Niger». Si l'Algérie n'a pas mentionné ici de durée de transition, elle avait proposé fin août une durée de six mois.
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a chargé le chef de la diplomatie, Ahmed Attaf, «de se rendre à Niamey dans les plus brefs délais pour y entamer des discussions [...] avec toutes les parties prenantes», selon Alger.
Le 19 août, le nouvel homme fort du Niger, le général Abdourahamane Tiani, avait indiqué vouloir une transition de trois ans maximum. Et le 30 septembre au soir, dans une interview à la télévision nationale, il avait affirmé que le régime n'avait «pas le droit de passer cinq ans au pouvoir».